Ouvrage utilisé :
Titre : MES TREIZE ONCLES Auteur : Vladislav OTROCHENKO Traduction : Anne-Marie Tatsis-Botton Éditeur : Verdier Parution : septembre 2012 Nombre de pages : 128 p Prix : 13,50€ |
Source : Le Monde des Livres, vendredi 5 octobre 2012,
page 4, article de Catherine Simon.
Pourquoi celui-ci ? D’abord, l’éditeur à la couverture
jaune, Verdier, qui déçoit rarement dans ses choix éditoriaux. Souvenirs
excellents de Pierre Michon, François Bon, Robert Ménasse et d’autres.
Le foisonnement de la littérature sur le thème de la Russie, ensuite. Le Limonov d’Emmanuel Carrière, l’ermite
Sylvain Tesson, les « vieux
croyants » de Vassili Peskov,
le fantastique « Éloge des voyages insensés » et l’abondante
littérature tirée de l’année France-Russie, loin de lasser, transmettent plutôt l’envie
d’en savoir plus, en particulier sur ce « Transsibérien » mythique.
Et puis Dominique Fernandez, du haut de la margelle du puits
de connaissances qu’il se complait à être, finit par instiller dans le cerveau
du lecteur assidu et bourré de lacunes, l’idée de se prendre d’intérêt pour les
grands écrivains russes.
Alors pourquoi pas une mise en bouche avec les « treize oncles » cosaques de Vladislav
Otrochenko, d’après Catherine Simon, un « joyeux
délire», une « saga loufoque », des « phrases pleines de rythme et feu », un « bouillonnant poème en prose » ancré
dans la « Russie impériale des années 1900.
Extrait tiré du site de l’éditeur : « Sans dire un mot, le cavalier attendit qu’Annouchka, qui resta longtemps à le regarder avec stupéfaction et perplexité, laisse enfin tomber le revolver qu’elle tenait inconsciemment pointé sur lui, et dans sa main ainsi libérée il plaça soigneusement une petite enveloppe scellée à la cire, fit faire demi-tour à son cheval qui caracolait impatiemment sous lui et, passant au galop les barrières du jardin – la première puis celle du fond –, il s’éloigna rapidement dans l’obscurité impénétrable, loin de la maison de Malakh. »
Extrait tiré du site de l’éditeur : « Sans dire un mot, le cavalier attendit qu’Annouchka, qui resta longtemps à le regarder avec stupéfaction et perplexité, laisse enfin tomber le revolver qu’elle tenait inconsciemment pointé sur lui, et dans sa main ainsi libérée il plaça soigneusement une petite enveloppe scellée à la cire, fit faire demi-tour à son cheval qui caracolait impatiemment sous lui et, passant au galop les barrières du jardin – la première puis celle du fond –, il s’éloigna rapidement dans l’obscurité impénétrable, loin de la maison de Malakh. »
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